Bonne nouvelle pour le secteur culturel, le Gouvernement de la FWB a décidé de venir en aide aux entreprises culturelles et créatives.
La crise sanitaire mondiale liée au Covid-19 et les mesures prises pour lutter contre la propagation du virus auront des conséquences socio-économiques importantes. C’est pourquoi, complémentairement aux mesures prises la semaine dernière, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé, ce jeudi 26 mars 2020, le prêt d’urgence lancé par le fonds d’investissement St’art pour la trésorerie des entreprises de la culture et de la créativité.
Ce prêt trésorerie d’urgence sera destiné à toutes les entreprises culturelles et créatives des secteurs d’activité ayant comme objet principal la création, le développement, la production, la reproduction, la promotion, la diffusion ou la commercialisation de biens, de services et d’activités qui ont un contenu culturel, artistique et/ou patrimonial.
Ce produit serait disponible durant une période de 6 mois (éventuellement renouvelable 6 mois) pour un montant de 20 000 à 100 000 € avec un taux fixe de 2%.
Une analyse sera réalisée par l’équipe de St’art afin de vérifier la capacité de remboursement et que les autres mesures de soutien (fédérales, régionales, communautaires) ont été activées. L’examen des dossiers sera réalisé en priorisant les cas en fonction de l’urgence des situations, avec l’objectif d’apporter une réponse rapide et de s’assurer que le prêt répond effectivement aux besoins et n’est pas constitutif de difficultés futures.
Par ailleurs, le conseil d’administration de St’art soutenu par le Gouvernement, a validé la possibilité d’octroyer un moratoire sur les prêts en cours (intérêt et capital) à la demande des entreprises concernées. Toute prolongation de moratoire ou toute demande de moratoire portant sur plus d’un mois, sera traitée au cas par cas.
A cela se rajoute les mesures prises par Unisono, à savoir la suspension provisoire de la facturation en cette période de confinement et la prolongation du délai de paiements jusqu’à 60 jours après la date d’échéance sans aucun frais de rappel.
Nous suivons de très près la situation et vous informerons si, après concertation avec les fédérations professionnelles concernées, diverses mesures supplémentaires venaient à être mises en œuvre.