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Jamais les revenus issus des droits d’auteur des réalisateurs, scénaristes, auteurs de théâtre, chorégraphes, écrivains et artistes visuels n’avaient atteint un tel niveau. En 2024, ils ont franchi pour la première fois la barre des 35 millions d’euros, selon les chiffres dévoilés par la Sabam. Un record pour la société belge, qui enregistre une hausse de 4,7 % par rapport à l’année précédente.
Seule en Belgique — et même au-delà — à représenter l’ensemble des disciplines artistiques, la Sabam ne se limite pas à la gestion des droits. Elle met également en place des initiatives concrètes pour encourager les échanges entre disciplines et stimuler les collaborations créatives.
Multidisciplinarité : un modèle unique et avantageux
La Sabam représente plus de 49.000 auteurs, compositeurs et éditeurs, actifs dans des domaines aussi variés que la musique, l’audiovisuel, le théâtre et la danse, la littérature ou les arts visuels. Cette multidisciplinarité fait d’elle non seulement une société de gestion unique en son genre, mais aussi un lieu de rencontre privilégié où toutes les formes de création se croisent et se nourrissent mutuellement.
Qu’il s’agisse d’un artiste visuel, d’un réalisateur, d’un auteur de bande dessinée ou d’un chorégraphe, la Sabam gère leurs droits d’auteur avec la même rigueur et le même engagement, quelle que soit leur discipline artistique. Et cela fait toute la différence.
Nouveaux accords et collaborations fructueuses
Cette approche porte ses fruits. L’année dernière, la Sabam a accueilli 339 nouveaux auteurs parmi ses actionnaires: 187 dans l’audiovisuel, 58 dans le théâtre, 48 dans la littérature et 46 dans les arts visuels. Elle a également collecté 35.710.193 € de droits d’auteur pour ces disciplines, soit une hausse de 4,7 % par rapport à l’année précédente.
Cette croissance s’explique d’une part par de nouveaux accords signés par la Sabam au nom de ses membres avec des diffuseurs (inter)nationaux, des plateformes en ligne comme Meta, et d’autres acteurs culturels, pour l’utilisation de leur répertoire. Mais aussi par le soutien actif aux collaborations inédites entre créateurs de différentes disciplines.
« Dans le monde numérique d’aujourd’hui, les œuvres de nos auteurs et autrices circulent sur un nombre toujours croissant de plateformes, de supports et de canaux – en ligne comme hors ligne. » explique Séverine Marijsse, responsable du pôle Images & Textes à la Sabam. « C’est précisément pour cela que nous suivons de près l’évolution du marché et que nous concluons de manière proactive des accords avec les diffuseurs et les utilisateurs de leurs créations. L’objectif ? Leur garantir une juste rémunération, aujourd’hui comme demain. »
Synergies créatives : bien plus que la gestion des droits
Depuis longtemps, la Sabam ne se limite plus à la simple collecte et répartition des droits d’auteur. Elle joue un rôle actif dans la mise en valeur de ses membres, toutes disciplines confondues, en favorisant les rencontres et les collaborations artistiques.
La preuve ? Plusieurs initiatives concrètes, portées ou coorganisées par la Sabam :
- Lors du festival du film Anima, la Sabam organise des séances de speed-dating entre réalisateurs et auteurs de musique de film.
- En collaboration avec le torréfacteur Rombouts, elle lance le concours « Arômes Illustrés », à destination des illustrateurs, autour du thème du café et de l’Art Déco.
- Elle s’associe aux deux plus grands festivals de théâtre du pays – Theater aan Zee et le Royal Festival de Spa – pour offrir aux auteurs dramatiques des opportunités de diffusion au-delà des frontières linguistiques.
- Lors des Rencontres de la Sabam, elle réunit à Avignon des auteurs de théâtre et de littérature, francophones et néerlandophones, pour des lectures vivantes de leurs textes sur scène. L’objectif ? Créer des passerelles avec les professionnel·le·s du théâtre français et poser les bases de futures collaborations belgo-françaises.
« Je suis à la fois fier et très touché que l’un de mes textes ait été sélectionné dans le cadre des Rencontres de la Sabam à Avignon. Ce genre d’initiative met nos créations en lumière et permet d’ouvrir des portes pour nous, auteurs. C'est l'occasion de construire des ponts entre les disciplines, de créer de nouvelles opportunités, et de toucher un nouveau public. » Salvatore Minni