Il était unique notre Arno, compositeur, auteur, éditeur, chanteur, musicien, mais il était aussi conteur d’histoires, blagueur, rieur et plutôt philosophe.

Il était Arno, le fils de sa maman à qui il dédie une des plus belles chansons de son répertoire, le neveu, l’amoureux. Il était un ostendais, un bruxellois, un belge, un européen, un citoyen du monde. Arno était, vibrait, vivait.  

Il appartenait à son public à qui il a tout donné jusqu’au bout, à qui il a tout dit, avec pudeur et sincérité.

Arno ne faisait pas que briller de sa singularité, il faisait, de son costume toujours noir, la lumière blanche des plus grandes stars de notre pays.

Il a dit à Ostende son dernier bonsoir, dignement, humblement, il a donné là son ultime explication concernant cette dame qui adore le noir, il a regretté le Brexit, il a allumé le néon rouge VIVRE pour saluer son public avant de tirer sa révérence, notre citoyen d’honneur, notre rockeur au grand cœur, comme le Chevalier des Arts et des Lettres qu’il est.

La Sabam est immensément fière d’avoir compté parmi ses membres un artiste aussi complet et unique.

Elle adresse en son nom, et au nom de tous les auteurs, ses plus sincères condoléances aux proches d’Arno ainsi qu’à tous de ceux qui l’aimaient.

Photo © Danny Willems